Les ENR plaident pour l'intégration des biocarburants dans les émissions de CO2
Les organisations professionnelles agricoles et industrielles concernées par la production d’énergies renouvelables (ENR) que sont Estérifrance (ester d’oléagineux), la FNSEA, les JA, le Ser et le SNPAA (fabricants d’alcool) demandent la prise en compte des spécificités des biocarburants dans le calcul des émissions de CO2 des véhicules. La méthode de calcul des émissions à l'échappement dite du «réservoir-à-la-roue» utilisée aujourd'hui, «n'a plus la pertinence qu'elle pouvait avoir dans un système recourant intégralement aux carburants fossiles», soulignent-elles dans un communiqué commun publié le 7 novembre. Elles proposent que, pour chaque sorte d'énergie utilisée par les véhicules neufs immatriculés, les États membres déduisent les émissions nettes de CO2 provenant des énergies renouvelables consommées. Les émissions de CO2 issues de la combustion des carburants renouvelables produits à partir de la biomasse ne contribuent pas au réchauffement climatique puisque ce CO2 a été préalablement capté par les plantes dans l'atmosphère, rappellent les cinq organisations.