Syndicalisme
Les Jeunes agriculteurs veulent «rénover la coopération»
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Les Jeunes agriculteurs présenteront leurs propositions les 4, 5 et 6 juin, durant leur congrès national à Metz.
François Thabuis, président des JA : «nous voulons redonner du sens au collectif».
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Actuagri
Les Jeunes Agriculteurs s’attaquent à la coopération. «C’est mieux que le privé ! » ont reconnu le 22 mai les représentants de la centrale, réunis à paris. Il est cependant important de la rénover. C’est à la gouvernance des coopératives que les JA ont décidé de s’en prendre. Ils présenteront les 4,5 et 6 juin à Metz, leurs propositions, réunies dans leur dernier rapport d’orientation. Un travail de plus d’une année issu du terrain et des réseaux qui réclament en priorité de «redonner du sens au collectif», a rapporté François Thabuis, le président des JA.
Pour le libre choix du collecteur
Concrètement, il s’agit avant tout pour le syndicat d’impliquer davantage les jeunes agriculteurs dans les prises de décision. parmi les pistes envisagées : la révision de la limite d’âge des responsables, la question du renouvellement des mandats pourraient aussi être abordées. Plus ambitieux : les JA souhaitent défendre pour le jeune qui s’installe le choix libre de son collecteur en cas de reprise d’une exploitation. Ils veulent aussi inciter à la création de nouvelles formes de coopération, multi-partenariales, y compris avec des acteurs non agricoles. Reste à incarner l’idée.
Les Jeunes agriculteurs ont aussi fait un point sur les assises de l’installation, lancées en novembre 2012 dans les régions, et dont les conclusions, attendues en septembre, devraient être portées par la loi d’avenir. Le credo des JA sur le sujet : «On ne veut pas vingt-deux politiques d’installation», a rappelé le président du syndicat, faisant référence à la transposition du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) aux régions. Dans le cadre de la reconnaissance des actifs au sein des Gaec, ils défendent par ailleurs la prise en compte d’un autre critère que celui de la demi SMI(surface minimum d’installation) : la surface ne peut plus être, selon eux, le critère de référence.