Foncier
Les propriétaires se prononcent en faveur d’une véritable politique foncière
Les propriétaires privés ruraux, réunis en congrès à Paris, le 14 mai, appellent de leurs vœux la mise en place d’une vraie politique foncière pour encourager la transmission et le renouvellement des générations en agriculture.
Les propriétaires privés ruraux, réunis en congrès à Paris, le 14 mai, appellent de leurs vœux la mise en place d’une vraie politique foncière pour encourager la transmission et le renouvellement des générations en agriculture.
«Nous sommes devant un défi de la transmission foncière. Dans les dix ans qui viennent, 150 000 agriculteurs vont partir à la retraite. Ce sont dix millions d’hectares qui vont changer de main.» Bruno Keller, le président de la Fédération nationale de la propriété privée rurale (FNPPR), a planté le décor lors du congrès national qui s’est déroulé à Paris le 14 mai et qui a réuni 450 participants. Au départ de leur fermier, beaucoup de propriétaires n’hésitent pas à vendre leurs terres, car ils ne veulent pas s’engager dans un nouveau bail relevant du statut du fermage qu’ils jugent trop contraignant et insuffisamment rémunérateur. Le président estime, à juste titre, que le rachat des terres libérées par des exploitants est «irréaliste». Ils seraient contraints de s’endetter et d’immobiliser des capitaux considérables et se priveraient ainsi des moyens de financer leur outil de production. La solution ?