Pommes de terre
L’Osiris creuse son trou en Baie de Somme
Deux-cents kits de plantation de pomme de terre Osiris sont à gagner ce mois de mars. Un jeu concours qu’organise Touquet Savour pour faire connaître sa «petite nouvelle», commercialisée depuis 2019.
Deux-cents kits de plantation de pomme de terre Osiris sont à gagner ce mois de mars. Un jeu concours qu’organise Touquet Savour pour faire connaître sa «petite nouvelle», commercialisée depuis 2019.
Connectez-vous sur www.lapommedeterredelabaiedesomme.com avant le 31 mars et cliquez sur «participer au tirage au sort». Si vous faîtes partie des cinquante premiers inscrits ou des cent-cinquante chanceux tirés au sort, vous gagnerez un des deux-cents kits de plantation de pomme de terre Osiris, comprenant dix plants, un sac de plantation et les conseils de culture qui vont avec. Une opération communication que lance Touquet Savour, le négociant installé à Essertaux, alors que les plantations de la nouvelle ont lieu en ce moment.
Depuis les premiers essais en 2016, et sa commercialisation en 2019, la pomme de terre de la Baie de Somme creuse son trou. «L’idée, c’était de proposer un produit à l’image de la pomme de terre de Noirmoutier, qui arrive bien avant les traditionnelles pommes de terre produites en Picardie», rappelle Alexis Dequidt, responsable marketing chez Touquet Savour. Qui dit pomme de terre nouvelle, dit coût de production supérieur, et donc prix de vente supérieur. «Pour que le consommateur l’accepte, il faut que le produit ait son identité. Qu’il raconte une histoire.»
Une toute jeune histoire
L’histoire de l’Osiris commence en Baie de Somme, à Ponthoile, chez Henri Poupart, en 2016. «Lorsqu’Olivier Morel, de la Chambre d’agriculture de la Somme, et Touquet Savour m’ont exposé leur projet de production d’une pomme de terre locale, récoltée le plus tôt possible en saison, j’ai tout de suite été emballé», nous confiait l’agriculteur en 2019. Pour atteindre l’objectif d’une récolte fin juin, le challenge agronomique restait à relever. Parmi les variétés testées, l’Osiris a tout de suite remporté la partie.
Chaque année, les techniques culturales sont peaufinées. Tout commence par une bonne préparation du sol. Il faut tamiser pour enlever tous les cailloux qui abîmeraient la fine peau de la pomme de terre. «Le dilemme, c’est la densité de plantation, précisait Henri Poupart. Espacer les plants permet un développement plus rapide, mais en même temps, il faut trouver l’équilibre avec le rendement.» Alors que les premiers plants étaient bâchés, depuis deux ans, la pré-germination est pratiquées. «Comme l’année dernière, 8 ha seront emblavés cette année. Les deux premiers hectares le sont avec des plants pré-germés pour assurer une levée plus rapide des pommes de terre», explique Patrick Monnier, directeur de production chez Touquet Savour. Ces 2 ha ont été plantés ce 8 mars, et les six autres devraient l’être entre le 22 et le 29 mars. «Cela nous permet d’étaler les récoltes.»
«Rien que de l’observation»
L’œil du producteur sera déterminant, car il n’existe pas d’outil d’aide à la décision, ni de réseau de surveillance encore actif à cette période de l’année. «C’est de l’observation, rien que de l’observation !»
L’équipe croise les doigts pour que les conditions soient favorables. L’année dernière était une année record, avec 340 t récoltées. «Les ventes s’étaient prolongées jusque début octobre.»