Vache laitière
Noëlle, une vache habituée des concours sera présente au Sia
Direction le concours général agricole du Sia pour Stéphane Leullier, éleveur à Caulières et sa vache Noëlle. Il se dit fier de présenter sa vache habituée des concours.
Direction le concours général agricole du Sia pour Stéphane Leullier, éleveur à Caulières et sa vache Noëlle. Il se dit fier de présenter sa vache habituée des concours.
Stéphane Leullier est agriculteur à Caulières et, ce week-end, il va présenter au Sia, Noëlle, une vache normande de 850 kilos. Du haut de ses six ans, Noëlle en est à sa quatrième lactation. Gestante de cinq mois, elle a le dos bien rectiligne, et c’est ce qui séduit les juges pour l’éleveur. «Elle a été choisie sur différents critères, principalement sur sa morphologie, un excellent bassin et une ligne de dos hyper rectiligne.»
Noëlle est une habituée des concours départementaux, déjà deux à son actif : «Elle a fait le Comice de Forges-les-Eaux en 2022 et le festival de l’élevage à Forge également en 2023.» Il s’agit là d’une vache habituée à sortir, explique l’éleveur. Même si le Sia est une étape supérieure pour cette jeune bête : «Il y a un peu plus de stress parce qu’il y a beaucoup plus de monde», ajoute Stéphane Leullier.
Une concurrence rude
Pour le concours, 59 vaches ont été sélectionnées, dont 19 vaches suppléantes. Stéphane Leullier confirme que la concurrence est bien présente : «Il y a la gagnante de l’année dernière, la meilleure vache laitière et la meilleure vache bouchère dans la catégorie. Il y a du niveau.»
Pour l’éleveur, ce n’est pas la gagne le plus important. L’essentiel, c’est le bien-être de sa vache et de prendre du plaisir : «On n’y va vraiment pas pour la compétition, c’est surtout la récompense du fruit de notre travail.» Participer au concours de Paris reste synonyme de coûts importants, tant financier qu’en termes d’organisation : «Je peux me permettre d’y aller parce que je ne suis pas seul sur la ferme. Mais la vie à la ferme continue et c’est primordial», conclut Stéphane Leullier.
Mercredi matin, les derniers préparatifs attendaient l’éleveur : «Il n’y a plus qu’à préparer son sac et ma valise, et on sera prêt à partir.» Le départ est prévu ce vendredi 23 février pour une participation au concours dimanche, à 11h30. Cette année, le jugement se fera seulement sur la conformation sans prendre en compte la production laitière.