Ovins : des brebis prêtes pour l’agnelage
La fin de gestation est l’un des stades physiologiques au cours duquel il est impératif de couvrir les besoins des animaux sous peine d’assistance aux animaux plus importante à l’agnelage, selon une étude conduite par le Ciirpo. En matière d’énergie et d’azote, les besoins des brebis augmentent progressivement de la sixième semaine avant la mise bas jusqu’à l’agnelage.
Tout au long de cette période, les besoins des brebis qui portent deux agneaux sont supérieurs de 14 % en énergie et de 28 % en azote à ceux des femelles avec un seul agneau. Une sous-alimentation, de l’ordre de 20 % chez des brebis de portées doubles (soit 300 g d’aliment concentré en moins dans la ration indiquée dans le tableau), a pour conséquence une augmentation de 9 % des agnelages difficiles.
D’autre part, la proportion d’agneaux très actifs dans les cinq minutes qui suivent la naissance (déjà debout ou en train de se lever) est diminuée de 29 %. Enfin, une augmentation de 19 % des agneaux qui ne tètent pas tout seul (assistés deux fois pour la tétée) a été enregistrée. Il est actuellement conseillé de se renseigner sur les gammes d’aliments complets pour les brebis. Leur prix peut être équivalent à celui d’un mélange fermier lorsque les céréales sont achetées.
Exemple de rations en fin de gestation avec un foin de qualité moyenne (0,6 UFL ; 70 g de PDIN et 75 g de PDIE par kg de matière sèche) et un aliment complet dosant 0,95 UFV ; 120 g de PDIN et 110 g de PDIN par kg brut.