Ovins : l’arbre, indispensable au bien-être des brebis
Omniprésent dans les exploitations ovines du Massif central, l’arbre est un allié pour le troupeau. Une enquête auprès de quinze éleveurs dresse un panorama de ses atouts et contraintes, et met en lumière des modes d’agroforesterie qui associent l’arbre et la brebis.
Les deux premiers atouts de l’arbre cités sont en lien direct avec les animaux. Le premier concerne leur bien-être pour 75 % des éleveurs. L’arbre protège les brebis et leurs agneaux de la pluie, du vent et du soleil. Le second des atouts cités est lié à l’alimentation. Les bois et sous-bois, mais également les arbres en production de types vergers ou châtaigneraies représentent des surfaces complémentaires aux prairies. L’arbre peut aussi servir de litière grâce aux plaquettes de bois.
L’arbre : une charge de travail supplémentaire
Les éleveurs enquêtés attribuent également à l’arbre des atouts économiques. Les brebis nettoient les plantations à certaines périodes de l’année, et le pâturage limite alors les désherbages et l’entretien mécanique. Enfin, la moitié des réponses apportées par les éleveurs sont d’ordre environnemental. Le rôle de l’arbre sur la beauté des paysages diversifiés, mais aussi sur la création de biodiversité, la qualité de l’eau et la rétention des berges est ainsi largement reconnu.
Toutes les contraintes citées par les éleveurs enquêtés sont d’ordre économique. La première concerne la charge de travail supplémentaire occasionnée par l’entretien des haies et des arbres pour 40 % d’entre eux. L’arbre est également vécu comme un obstacle à la mécanisation du fait de la difficulté de passage des outils : élagage des branches basses, contour des arbres isolés, débroussaillage manuel sous les clôtures électriques… Enfin, l’entretien de la haie est vécu comme une obligation liée à la Pac.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la fiche technique : «L’arbre et la brebis : l’alliance gagnante» sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr