Pas d’intervention dans les 3 semaines qui suivent la lutte
la fécondation.
La nidification (attachement de l’embryon à l’utérus) se produit en moyenne vingt jours après la fécondation. Ainsi, dans les trois premières semaines, les embryons ne sont pas fixés et peuvent migrer d’une corne à l’autre. Ils sont libres et donc plus fragiles. Entre trente et quatre-vingt-dix jours de gestation, les membranes qui entourent le foetus se développent et s’unissent à la paroi utérine pour constituer le placenta, qui est responsable des échanges nutritionnels entre la mère et le foetus.
Pas de stress
C’est pour cette raison qu’il faut impérativement éviter tous les stress aux brebis gestantes pendant la lutte et les trois semaines qui suivent le retrait des béliers ou l’insémination animale. Le parage, les traitements antipasitaires et la tonte sont ainsi à proscrire. De même, tout changement d’alimentation est à éviter, comme une mise à l’herbe par exemple. Un transport à camion ou bien un long déplacement à pied sont également des pratiques à risques. En revanche, les changements de parcelles sont bien sûr possibles, à condition de ne pas générer de bousculades.