Poulet : un déficit «inédit» du commerce extérieur français
Dans une note de conjoncture parue le 3 avril, le ministère de l'Agriculture constate que le déficit du commerce extérieur de viandes de poulets a atteint, en janvier, un niveau «inédit», à 25,7 milliers de téc et 49,5 millions d’euros. D'une part, les importations en provenance de l'UE augmentent (+ 9 % sur un an, soit + 4 200 téc), «notamment en provenance de Pologne et de Belgique». D'autre part, les exportations «reculent» (- 8,3 % sur un an, soit - 2 500 téc) ; certes les ventes sont «en hausse vers l’UE», mais «l’accès aux marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne se se restreint» (- 33 % et – 29 %, soit – 3 200 téc et – 800 téc). La filière poulet française connait une double difficulté: se maintenir au grand export depuis la fin des restitutions en 2013, et sur le marché intérieur, notamment en restauration hors domicile.