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Viande porcine
Représenter une agriculture de qualité au Sia

Emmanuel Frémaux, gérant de la Ferme des 3 châtaigniers à Villers-Tournelle, travaille depuis plusieurs années avec le Sia. Cette année encore, il fournira l’un des restaurants du salon avec sa fameuse recette de porc à la bière.

Emmanuel Frémaux, élève des porcs sur paille depuis une quinzaine d’années.
Emmanuel Frémaux, élève des porcs sur paille depuis une quinzaine d’années.
© E. F.

La Ferme des 3 châtaigniers est une ferme familiale située à Villers-Tournelle à proximité de Montdidier. Au total, l’exploitation c’est 180 hectares en polyculture et 125 porcs. Une exploitation en activité depuis maintenant une quinzaine d’années. «60 % de nos récoltes servent à nourrir nos porcs. Ils sont nourris avec des céréales, des graines de lin riches en oméga-3. Ils sont élevés sur de la paille et sans antibiotique», explique Emmanuel Frémaux.

Depuis plusieurs années, le producteur travaille avec le Salon international de l’agriculture pour fournir l’un des espaces de restauration. Il vend notamment du porc à la bière : «L’année dernière, on leur a vendu entre 45 et 50 pots de 700 g, précise Emmanuel. Et pour la première fois, cette année, le Sia profite de l’activité traiteur du producteur pour lui commander des ficelles picardes. «Notre activité traiteur sert surtout pour la revente aux restaurants», explique le producteur.

Pour lui, on ne va pas au salon pour faire son chiffre d’affaires : «On ne cherche pas à vendre, le but, c’est d’être présent au stand de la région. C’est intéressant de montrer notre savoir-faire.» Agréé Terroirs Hauts-de-France, c’est à ce titre que le porc à la bière avait été repéré par le Sia. «C’est toujours agréable d’être reconnu et d’être mis en avant»,  savoure-t-il.

 

Devenir plus indépendant

En 2017, Emmanuel Frémaux décide de créer sur son site un atelier de découpe et de transformation. «Au départ, on tournait à huit porcs par semaine. Aujourd’hui, on est arrivé à 50 porcs par semaine.» Ses produits sont vendus 100 % en direct. «Un tiers de nos produits sont vendus dans notre magasin, un tiers à des revendeurs : épiceries, marchés, Esprit fermier à Glisy. Et le reste, c’est pour les collectivités, les collèges, lycées et restaurants.» Travailler avec les collectivités et les établissements scolaires répond à une envie de promouvoir le bien manger pour Emmanuel Frémaux. «On veut promouvoir une agriculture de qualité, des bons produits pour tous. Montrer aux jeunes que c’est possible de manger bon et pas cher», ajoute le producteur.

Un motif économique qui s’inscrit dans une commercialisation 100 % locale. «On a toujours l’envie de faire mieux, innover sur la qualité de nos produits, et même créer des nouveautés. Mais on reste sur une vente locale, il n’y aucune volonté à être présent au niveau national.»

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