Syner-Ouest toujours actif dans le développement local
L'association soutient diverses initiatives et projets en Picardie maritime.
C'est chez Hélène et Marc de Lamarlière à Caours que s'est déroulée l’assemblée générale de Syner-Ouest le 1er juillet dernier. Le lieu se prêtait bien à l’objet de la réunion puisqu'il évoquait les nouvelles opportunités en photovoltaïque.
Cette assemblée a été bien entendu l'occasion de faire le point sur les projets et activités soutenus par Syner-Ouest. Et ils ne manquent pas, ainsi que l'a montré Christian Lesenne, animateur de l'association.
30 ha de maraîchage
Le Panier de la Baie, par exemple, regroupe douze agriculteurs et est passé de 9 ha de maraîchage en 2004 à une trentaine d’hectares aujourd’hui pour un chiffre d’affaires d’environ 20 000 € de l’hectare. Les producteurs approvisionnent les cantines des collèges de Crécy, Auxi et Nouvion ainsi que la MFR d’Ysengremer.
Autre association bien connue en Picardie Maritime, les 25 boulangers de l’Avocette confectionnent 200 000 baguettes par an.
Syner-Ouest s’implique également dans la filière bois énergie, portée par l’association de préfiguration du parc naturel régional. Cette filière alimente la chaufferie d’Abbeville pour les logements sociaux, la piscine et le lycée avec 10 000T de plaquettes de bois par an dont la moitié sont sous contrat avec Picardie Energie Bois.
Syner-Ouest a par ailleurs apporté son concours en 2012 et 2013 à la Foire Agricole de Picardie Maritime, avec l’organisation des pôles restauration et produits du terroir.
Enfin, l’association étudie les possibilités et coûts d’amendements des sédiments issus du dragage des bassins de chasse de la Baie de Somme. L’étude sera présentée au Conseil général d’ici peu. Cela représente 1,5 millions de tonnes de sédiments à évacuer aujourd’hui.
Patricia Poupart, présidente de Syner-Ouest, a conclu l’assemblée en affirmant : «nous nous devons d’être présents dans les structures collectives pour participer au débat sur l’avenir et le développement de notre territoire».