Agroalimentaire
Tereos investit pour réduire son empreinte carbone
Le groupe sucrier prévoit d'engager 800 M€ pour réduire de 65 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses usines européennes d'ici 2033.
Le groupe sucrier prévoit d'engager 800 M€ pour réduire de 65 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses usines européennes d'ici 2033.

Le 21 mars, le groupe sucrier Tereos a annoncé qu’il investira 800 M€ pour réduire de 65 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses usines européennes d'ici 2033, par rapport à son exercice 2022-2023. À l’échelle internationale, cette trajectoire de décarbonation vise à atteindre d’ici 2050 au plus tard « zéro émission nette de GES sur l’ensemble de la chaîne de valeur », ajoute Tereos. En 2022-2023, le bilan carbone global du groupe s’élevait à 8,7 Mt d’équivalent CO2, précise le directeur général de Tereos, Olivier Leducq. Près d’un tiers est dû à la consommation énergétique des usines. Et 47 % proviennent des GAS relâchés pour produire les matières premières agricoles qu’il transforme, notamment au moment de l’épandage d’engrais azotés. Grâce aux travaux envisagés, « nous allons diviser par quatre nos consommations de gaz et multiplier par deux les consommations d’électricité », a-t-il déclaré à l’AFP.
Parallèlement, Tereos vise, au niveau des activités agricoles, une réduction des émissions de GES de 36 % d’ici 2033, via une approche bas carbone (diminution des engrais azotés, développement d’intercultures longues etc.). Récemment, le cabinet d’analyses économiques Xerfi relevait dans une étude que les sucriers et amidonniers français Tereos, Cristal Union et Roquette étaient peu avancés en matière d'engagement en faveur de leur décarbonation.