Énergie
Un site web dédié au biofioul
La Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C) a annoncé le 29 mars, le lancement d’un site web spécialement dédié au biofioul : www.biofioul.info.
La Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C) a annoncé le 29 mars, le lancement d’un site web spécialement dédié au biofioul : www.biofioul.info.
Qu'est-ce que le biofoul ? Comment fonctionne une chaudière alimentée au biofioul ? Quelle est la réglementation ? Sur le site biofioul.info que la FF3C vient de lancer, c'est ce genre de questions qui trouvent réponse. La plateforme vise le grand public, notamment les quatre millions de foyers qui se chauffent encore au fioul domestique, et dont la plupart vivent dans les territoires ruraux.
A partir du 1er janvier 2022, il ne sera plus possible d’installer des chaudières utilisant du fioul 100 % fossile dans les bâtiments neufs ni de remplacer les anciens. Or, les consommateurs sont attachés à ce mode de chauffage et se disent prêts à passer au biofioul. D’ailleurs, les ménages chauffés au fioul n’auront pas d’obligation de changer leur chaudière tant que celle-ci fonctionnera. Seules les chaudières qui viendraient à tomber en panne et qui ne seraient pas réparables devront être remplacées : les consommateurs pourront alors opter pour une chaudière neuve biocompatible, fonctionnant exclusivement au F30, biofioul composé à 30 % d’ester méthylique de colza.
Par ailleurs, les distributeurs d’énergies hors réseaux se sont engagés à remplacer le fioul domestique 100 % fossile par un bioliquide de chauffage 100 % renouvelable d’ici 2040, ainsi que l’avait indiqué en septembre 2020, Eric Layly, président de FF3C.
Le biofioul est une énergie liquide nouvelle, composée d’une part d’énergie renouvelable, sous forme d’ester méthylique de colza (EMC).
La France est l’un des premiers producteurs de colza en Europe : 80 000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire ; 500 coopératives et négociants collectent les graines et 40 opérateurs triturent les oléagineux pour produire de l’huile et de la protéine végétale. Ce biocombustible constitue un nouveau débouché aux producteurs, agriculteurs et estérificateurs.