Utiliser au mieux son stock fourrager
En cette fin d’été, l’herbe se fait rare et les cours de la paille flambent.
Les foins et enrubannage sont de qualités variables mais ceux récoltés en mai après déprimage affichent de bonnes valeurs alimentaires. Pour ajuster au mieux le fourrage aux lots d’animaux, voici quelques conseils. Pour les brebis qui allaitent, réservez les stocks de meilleure qualité : enrubannages et foins précoces, coupes feuillues de légumineuses... En adaptant les quantités de concentré, des économies sont possibles. Ainsi, pour un lot de cent brebis en lactation pendant soixante-dix jours, la charge alimentaire est diminuée d’environ 100 € avec un foin récolté au 15 mai par rapport à une récolte trois semaines plus tard.
Pas de bon foin en fin de gestation
Pour les brebis en gestation et vides, un foin de qualité moyenne est suffisant. Un apport de concentré reste nécessaire pour les brebis doubles dans le dernier mois de gestation même avec une repousse automnale d’herbe. Une ration à base de paille peut également être distribuée en bergerie aux femelles taries et en milieu de gestation accompagnée de 300 à 500 g de concentré selon l’état des brebis. Attention aux fourrages trop appétents en fin de gestation : ils sont sources de prolapsus. Enfin, les agneaux peuvent consommer indifféremment du foin de qualité moyenne voire médiocre ou de la paille.