Volaille: la CFA demande une meilleure répercussion de la hausse du prix de l'aliment
Les hausses récentes de prix de l'aliment «doivent impérativement être prises en compte dans les négociations commerciales à venir», plaide la Confédération française de l'aviculture (CFA) dans un communiqué le 23 août. Dans ces filières, une partie des éleveurs ne sont pas exposés au prix de l'aliment, grâce à leurs contrats d'intégration. L'inquiétude du syndicat affilié à la FNSEA est donc de deux ordres : une inquiétude immédiate pour les éleveurs dont les contrats ne sont pas indexés sur les coûts de l'aliment, notamment en lapin. Et une inquiétude à court et moyen terme pour les éleveurs aux contrats indexés sur l'aliment ; la CFA craint que les entreprises avec qui ces éleveurs travaillent, qui supportent elles-même le surcout de l'aliment, ne leur proposent des contrats moins avantageux dans les mois à venir, si elles ne parviennent pas à répercuter ces hausses auprès de la grande distribution. «Le prix du poulet ne suit pas suffisamment la hausse du prix des matières premières», constate la CFA, en s'appuyant sur les chiffres de l'Itavi. La CFA estime qu'«une telle situation doit se traduire par une renégociation et une répercussion des hausses jusqu'au dernier metteur en marché».