Volaille : Terrena ne pourra pas soutenir Doux «éternellement» (direction)
Terrena ne pourra pas soutenir «éternellement» le volailler Doux, à la recherche de 100 millions d'euros pour changer de modèle économique, a-t-on appris, le 5 mars, auprès de la direction du groupe. «Les pertes de Doux, 35 à 36 millions d'euros par an, ne sont pas soutenables. On ne pourra pas soutenir Doux éternellement», a indiqué la direction de Terrena. Le groupe coopératif a rappelé que le volailler avait annoncé un plan de transformation pour renouer avec les bénéfices sur lequel il planchait toujours. Le volailler français entend notamment sous-traiter sa production d'entrée de gamme dans un pays d'Europe de l'Est à bas coût, et monter en gamme sur ses produits fabriqués en France. Le 2 mars, le journal Le Monde écrivait que Terrena avait fixé «la date butoir de son engagement au 31 mars» et que la coopérative ne soutiendrait plus financièrement le volailler après cette date. «Il y a toujours eu une échéance, mais le calendrier n'est pas fixe. Ce n'est pas gravé dans le marbre», a précisé la direction du groupe. Mais «Doux génère des pertes tous les jours, tous les mois sur chaque tonne de poulet vendu. Il faut aller vite», a-t-elle ajouté.