Caprins : inquiétudes sur les 500 t de viande stockée
«À ce jour, les trois entreprises du secteur (Loeul et Piriot, Ribot et Palmid’Or) supportent environ 500 tonnes de surstock; le désengorgement de la filière caprine devient donc aujourd’hui une priorité», prévient Interbev caprins dans un communiqué du 18 juin. À l’issue d’une réunion le 16 juin, l’interprofession bétail et viandes estime que «sans solution de débouché, ces volumes vont peser sur l’équilibre des entreprises et très certainement hypothéquer les saisons à venir et ce dès le mois de septembre 2020». Pour éviter que la crise n’ait raison de la filière, l’interprofession mise sur trois axes de travail : organisation de la filière, transparence des coûts, et recherche de nouveaux débouchés. Objectif affiché par Interbev : «Faire évoluer durablement la filière chevreau.» Interbev rappelle que la filière caprine a mis en place durant la crise un dispositif de promotion similaire à celui de la viande ovine, avec l’appui de la distribution. Côté ministère, déplore cependant l’interprofession, la réponse «n’a pas été à la hauteur des espérances des professionnels de la filière caprine et les difficultés demeurent».