Ces chantiers et perspectives qui attendent les betteraviers
Dans une semaine, le 26 novembre, la CGB 80 tiendra son assemblée générale à Hébécourt, au sud d’Amiens. L’occasion de se retrouver entre betteraviers pour un point sur l’activité syndicale betteravière des derniers mois et d’évoquer l’avenir autour de quelques «grands dossiers».
Dans une semaine, le 26 novembre, la CGB 80 tiendra son assemblée générale à Hébécourt, au sud d’Amiens. L’occasion de se retrouver entre betteraviers pour un point sur l’activité syndicale betteravière des derniers mois et d’évoquer l’avenir autour de quelques «grands dossiers».
En ce milieu de semaine, le rendement betteravier dans le département de la Somme s’affichait autour de 85 t à 16, selon la CGB 80 ; un chiffre qui, s’il est en deçà des prévisions, s’en rapproche au fil de la campagne. Avec un niveau de 17,5, la richesse en sucre est, quant à elle, «stable» et restera pénalisée par la cercosporiose que l’on a vu apparaître cette année. En ce qui concerne les conditions d’arrachage, elles restent «moyennes», selon la CGB qui relève un taux de tare de 10 %. À l’approche de la période hivernale, la couverture des silos commence elle aussi à apparaître, mécaniquement dans la plupart des situations. Et c’est sans aucun doute que chacun de ces points et chiffres feront l’objet de quelques discussions lors de l’assemblée générale du syndicat des producteurs de betteraves de la Somme qui aura lieu vendredi 26 novembre, à Hébécourt, au sud d’Amiens. Pour Dominique Fiévez, le président de la CGB 80, cette réunion est aussi importante «parce qu’il s’agit de la première que nous pouvons organiser en présentiel depuis deux ans, expliquait-il en milieu de semaine. C’est l’occasion de recréer des liens dans une période où la betterave connait une période difficile».
Chantiers et perspectives
Lors de cette matinée, la CGB 80 reviendra sur l’activité syndicale betteravières des derniers mois – lutte contre la jaunisse, dérogation pour l’utilisation des NNI, travaux engagés dans le Plan national de recherche et d’innovation (PNRI) – avant d’aborder la situation des marchés dont plusieurs signaux tendent à montrer qu’ils sont porteurs. Selon Dominique Fiévez, «les marchés qui s’améliorent, avec un marché européen maintenant déficitaire doivent redonner de la confiance dans cette production». Pour évoquer les perspectives de la filière à trois ans, Pierre Rayé, directeur de la CGB sera présent. Il devrait également partager les réflexions du syndicat sur la contractualisation betteravière, partant du constat selon lequel «une rénovation s’impose», et évoquer le sujet de la loi Egalim 2 et de l’utilisation des marchés à terme pour capter de la valeur. Enfin, grand témoin de la matinée, l’expert et consultant en agro-économie, Jean-Marc Seronie, sera présent pour présenter une approche des enjeux et défis de l’agriculture française à dix ans. Le but de cette rencontre ? «Élargir notre vision au-delà de notre filière betterave», insiste Dominique Fiévez qui profitera de l’occasion pour rappeler le rôle du syndicalisme betteravier, son évolution et son avenir à l’aube de ses cent ans.