Lin fibre
Comment les biostimulants aident le lin en début de cycle
Les essais sur l’utilisation de biostimulants l’an dernier au sein de la Ferme Pilote du Groupe Carré ont montré un effet intéressant sur le développement racinaire du lin. Rien en revanche sur la lutte contre le stress hydrique, les conditions n’étant pas remplies.
Les essais sur l’utilisation de biostimulants l’an dernier au sein de la Ferme Pilote du Groupe Carré ont montré un effet intéressant sur le développement racinaire du lin. Rien en revanche sur la lutte contre le stress hydrique, les conditions n’étant pas remplies.

Plus que les maladies ou les attaques d’insectes – on pense par exemple au risque altises –, ce qui inquiète le Groupe Carré en ce qui concerne la culture du lin, c’est bien le risque «météo» expliquait il y a quelques jours David Boucher, responsable Agronomie et Ferme Pilote du Groupe Carré. Si des solutions existent pour lutter contre les maladies et ravageurs, la partie semble en revanche plus compliquée en matière de désherbage et de gestion du stress hydrique. Le lin, rappelle David Boucher, «c’est une culture fragile qui fait son cycle en trois mois.» Pour élaborer des solutions, il recommande ainsi «de partir de la biologie de la plante». Puis, «une fois qu’on a identifié un problème, on met en place des essais.» À la Ferme Pilote de Gouy-Saint-André, le Groupe Carré teste l’intérêt des biostimulants «depuis plusieurs années».
Développement racinaire