Congrès de la FNSEA sous le signe de l’unité syndicale
C’est dans un contexte économique difficile pour l’ensemble
des filières que s’est tenu le congrès 2016 de la FNSEA. Congrès particulier, car la FNSEA fête cette année ses 70 ans.

Plus de 1 000 agriculteurs se sont retrouvés à Laval du 30 mars au 1er avril, au congrès de la FNSEA. La région Hauts de France était représentée par une délégation de quarante-quatre participants. Comme traditionnellement, la première journée du congrès était dédiée au huis-clos, l’occasion pour les congressistes de s’exprimer et d’échanger librement avec les membres du bureau de la FNSEA.
Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a ouvert les débats en rappelant que, 70 ans plus tôt, Eugène Forget a fait voter l’unité syndicale qui est toujours aujourd’hui le marqueur de la FNSEA. Ces valeurs d’unité, de solidarité et de partage ont été le fil rouge des interventions.
Dans toutes les régions françaises, la morosité est présente sans exception : des prix trop bas, des charges trop élevées, et des contraintes administratives qui ne cessent de s’accroître. La FNSEA et tout son réseau se mobilisent pour y faire face. «Dans le syndicalisme, nous devons être constants et agir pour réduire les contraintes. C'est la raison pour laquelle nous avons été offensifs et proactifs sur la loi biodiversité. Lors du dernier passage du texte à l'Assemblée nationale, il y a eu 1 000 amendements ! Nous avons obtenu des résultats concrets : l’adoption de la définition des cours d’eau, pas d’interdiction de l’abattage des arbres, pas d’interdiction du broyage des jachères pendant quatre-vingt dix jours et bien d’autres», a rappelé Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Les sujets abordés ont été divers et variés.
Ci-contre un focus sur les principales interventions des représentants de la région Hauts de France.