Des transactions céréalières reportées ou annulées du fait des grèves de trains
Des transactions céréalières, notamment à l’export, « sont reportées ou annulées » du fait des grèves de trains, a indiqué Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréalier de FranceAgriMer, le 13 juin. « Des volumes conséquents de céréales n’ont pas trouvé de moyens de transport pour être acheminés. Il n’est pas sûr que les opérateurs français parviendront à réaliser les 8,4 millions de tonnes de blé tendre à l’export sur les pays tiers prévus par FranceAgriMer pour la campagne 2017/18 », a-t-il précisé. Lors de la discussion au conseil spécialisé de ce 13 juin, des professionnels ont indiqué que le transport par camion ne s’est pas encore remis de la désastreuse moisson de 2016, qui a conduit des entreprises de transport à déposer le bilan en 2016-2017. Du fait de ce manque de camions, et de trains depuis les grèves, la demande de transport s'est accrue. Au final, la filière constate que la tonne de céréales transportée par voie fluviale de Bourgogne à Rouen est passé de 6 € il y a cinq ans à 30 € aujourd'hui.