Distribution et restauration collective renforcent leur partenariat avec les agriculteurs
Carrefour, Intermarché, McDonald's, Mc Key... proposent de nouvelles relations contractuelles.
A l’occasion du Salon de l’Agriculture, la plupart des distributeurs ont annoncé la mise en place de nouvelles relations contractuelles avec certains de leurs fournisseurs. C’est le cas, notamment de Carrefour qui entend redonner un nouvel élan à ses filières qualité, avec une nouvelle identité visuelle «origine et qualité Carrefour», mettant l’accent sur l’origine, le respect de l’environnement et le bien être animal.
Système U a noué un partenariat avec la coopérative Terrena avec la création d’une marque exclusive dans le porc. Intermarché n’est pas en reste. Via son partenaire industriel, SVA Jean Rozé, l’enseigne cherche, également, à sécuriser ses approvisionnements. SVA Jean Rozé vient, en effet, de contractualiser avec les éleveurs pour relancer l’engraissement.
Il y a longtemps qu’Auchan a lancé une filière contractualisée avec le Veau d’Aveyron. Mc Donald’s s’inscrit dans le même schéma. Le géant de la restauration a indiqué qu’il allait doubler les volumes contractualisés en blé pour la fabrication des petits pains.
Dans le secteur de la viande, Mc Key, le principal fournisseur de steaks hachés de Mc Donald’s France, déploie en 2014 un nouveau schéma de contractualisation dans la filière bovine portant sur la fourniture de mille jeunes génisses en partenariat avec les Etablissements Puigrenier et les organisations de production Sicagieb et CCBE. Mc Key développe, également, avec les mêmes partenaires un nouveau protocole visant à engraisser en France des jeunes femelles de races allaitantes du Centre de la France. Alors que ces animaux sont traditionnellement exportés à l’âge de neuf mois en Espagne ou en Italie.
Idem dans le secteur de la volaille, Mc Donald’s et ses fournisseurs de produits élaborés à base de poulet Cargill et Moypar renforcent leur partenariat avec Boscher Volailles et Gaevol. Objectif : la fourniture de 8 000 tonnes par an. Au-delà de l’engagement sur les volumes, Boscher Volaille et Gaveol voient, dans ce nouvel accord, leurs débouchés sécurisés sur la base d’un prix négocié annuellement. Jusqu’à présent, les négociations s’opéraient à un rythme trimestriel pour les volumes et pour les prix.