«On est délaissés»
Paroles de lycéens.
«On manifeste aujourd’hui parce que l’on veut une date précise pour l’engagement des travaux», réclame Jean-Charles. Leur établissement, ils y tiennent. «C’est un bon lycée, dit Jean-Bastien, mais on travaille dans de mauvaises conditions». «On est délaissés. On a vraiment l’impression d’être oubliés alors que notre lycée est en très mauvais état. On est là maintenant pour le défendre», ajoute Julien. Et d’autant que le mail reçu la veille de la Direction de l’Education des Hauts-de-France n’est pas une preuve pour eux. «Un mail, cela n’a aucune valeur, s’agace Chloé. Les travaux d’urgence, c’est un cache-misère. Rien ne nous garantit qu’ils referont le bâtiment principal de fond en comble en juin 2018. Auront-ils les financements ? On n’en sait rien. Alors, on veut leur faire savoir qu’on se battra jusqu’à ce que l’on obtienne les travaux.» Et tous de regretter la disparition de l’atelier lait (cf. L’Action agricole picarde du 14 octobre 2016), à l’ordre du jour du conseil. «Ils avaient pourtant le projet de le réhabiliter. Mais, là, c’est fini», regrette Jean-Charles.