Fnams Nord-Picardie : nouveau nom, nouveau président
Les producteurs
de semences céréalières
et fourragères,
ainsi que les
établissements, étaient réunis, mercredi 26 septembre à Amiens, lors de l’assemblée générale de la Fnams Nord-
Picardie, à Amiens.
Présidée par Olivier Petit, agriculteur à Bonnay, l’assemblée a débuté avec le rapport financier et le rapport d’activité de la Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences (Fnams) Nord-Picardie. «L’activité de la fédération se concentre essentiellement autour du pôle technique semences fourragères», explique le président. A ce sujet, quelques nouveautés sont à noter.
Pour rappel, le pôle technique de la Fnams Nord-Picardie a été créé il y a une quinzaine d’années, dans l’objectif d’établir des références techniques locales. Pour cela, différents essais, menés en partenariat avec les établissements SFP - Noriap, Benoist Sem - Agrial et la Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences sont conduits chaque année. Dirigés par des producteurs de semences fourragères, les essais conduits découlent des attentes et des problématiques rencontrées dans les parcelles par les établissements et les producteurs de la région, mais aussi des évolutions réglementaires liées à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Président jusqu’alors du pôle technique, Maurice Loyer a cédé, cette année, sa place à Christophe Damonneville, agriculteur et producteur de semences fourragères à Fontaine-sur-Somme. De plus, le nom a été changé. On parlera donc dorénavant du pôle technique Semences Hauts-de-France.
Ainsi, pour cette année, les membres du pôle technique ont fait le choix de mettre en place essentiellement des essais désherbage, soit des essais antigraminées sur la fétuque élevée et sur le ray-grass anglais. Au total, plus d’une trentaine de modalités vont être testées et les premiers résultats devraient être communiqués en janvier prochain.
Création d’un GIEE
En parallèle, Christopphe Damonneville a annoncé la création d’un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) qui se veut dans la continuité du pôle technique (cf. p.11). L’idée, à travers ce GIEE, est d’étudier les solutions alternatives à certaines pratiques, comme le désherbage chimique, mais aussi les rotations, l’effet des intercultures pour la production de semences fourragères, etc. «L’objectif premier de ce GIEE est, de chercher à maintenir dans le temps la production régionale de semences fourragères, source de diversification et de revenu», explique-t-il.
Un dossier a été déposé et il est passé en commission la semaine dernière. La réponse devrait arriver dans les jours qui arrivent. Si celle-ci revient favorable, la phase d’émergence de ce projet débutera.