Hausse du SRP et pouvoir d’achat : FNSEA et JA dénoncent une «instrumentalisation»
Dans son édition du 30 janvier, Le Parisien explique que, du fait du relèvement du seuil de revente à perte (SRP), « les prix de centaines d’articles, parmi les plus consommés, vont bondir à partir du 1er février ». L’article se base sur une «liste des principales hausses déjà programmées fournie par un grand distributeur qui souhaite rester anonyme». La FNSEA et les Jeunes agriculteurs, soutiens de la première heure du relèvement sur SRP, ont immédiatement réagi, dans un communiqué de presse commun, dénonçant un «amalgame avec une hausse généralisée des produits» et une «hasardeuse instrumentalisation des chiffres». Se voulant pédagogiques, ils rappellent que «le SRP fait partie d’un dispositif dont l’objectif est [...] de mieux rémunérer les agriculteurs, pas de matraquer les consommateurs». Les syndicats expliquent que «ce n’est pas parce qu’il y a une hausse sur certains produits que le panier global va augmenter. Il s’agit plutôt d’un rééquilibrage, pour aller d’une marge zéro sur les produits d’appel (et une marge plus que confortable sur le reste), vers une répartition plus raisonnable» sur l’ensemble des produits alimentaires. FNSEA et JA restent optimistes: «Si l‘objectif du "grand distributeur anonyme" n’est clairement pas celui [de sortir de la guerre de prix], nous avons bon espoir que les concurrents sauront être plus vertueux !»