La CFA demande une revalorisation des prix
La bonne tenue de la consommation de produits avicoles est un facteur d’encouragement pour la filière volaille de chair, indique la Confédération française de l’Aviculture, dans un communiqué. Et d’ailleurs, les éleveurs français sont à même de satisfaire l’accroissement de la demande, sans recourir aux importations, précise-t-elle. Encore faut-il qu’ils dégagent des revenus suffisants, d’autant plus qu’ils ont des investissements lourds à réaliser pour moderniser l’outil de production. Et aussi répondre aux nouvelles mesures de biosécurité sanitaire pour se prémunir de l’influenza aviaire qui vont augmenter les coûts de production. Aussi la CFA «n’acceptera aucune concession sur les marges» et demande en même temps une revalorisation des prix permise par la détente du prix des matières premières. «La filière volaille a la chance de bénéficier d’un marché porteur, ne passons pas à côté de ces opportunités pour renforcer la production française», conclut le syndicat.