La fin de la lutte obligatoire a sonné
Alors qu’un arrêté sur l’indemnisation concernant la chrysomèle vient de paraître au Journal officiel, c’est surtout la fin de la lutte obligatoire contre ce ravageur du maïs qui se profile, avec l’avis du dernier comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, rendu en décembre à Bruxelles.
La participation de l’Etat aux frais liés à la rotation des cultures en zone de confinement n’est pas modifiée par le texte national. Elle est toutefois remise en cause par l’exclusion de Diabrotica de la liste des espèces de quarantaine, validée par les experts de l’UE en santé des plantes. «La directive européenne sur les mesures de lutte obligatoire sera abrogée», explique-t-on à l’Agpm (Association générale des producteurs de maïs).
Chaque pays va donc pouvoir définir sa propre stratégie.
«De nouvelles recommandations en matière de lutte contre la chrysomèle sont à définir», poursuit le syndicat, qui militait pour un tel changement. Suivront aussi des discussions interprofessionnelles concernant l’indemnisation des agriculteurs par la Caisse de solidarité mise en place en 2009.