La Fnsea appelle au respect et au dialogue républicain
Face au "terrorisme environnemental".
Démontage de la «Ferme des 1000 vaches», arrachage de plants d’OGM, garde à vue du conseiller en agriculture de François Hollande à Rodez : ces actions très médiatisées, faits de syndicats agricoles minoritaires ces derniers jours, ont suscité une réaction de la Fnsea qui, dans un communiqué du 2 juin, déplore le retour des «coups médiatiques» qui ne font qu’«attiser les peurs» et «jouer avec les caméras».
Si l’organisation syndicale reconnaît avoir parfois usé de «méthodes dures», celles-ci n’ont de sens «qu’en dernier recours» et pour la Fnsea, la situation actuelle ne les justifie pas. Le syndicat incite donc au «dialogue républicain dans le respect des lois», en continuant à favoriser l’innovation pour «relever le défi du progrès […] plutôt que de se mouvoir dans les postures et les caricatures».
Dans la même ligne, la Fédération nationale des producteurs de fruits (Fnpf) s’est elle aussi insurgée face au «terrorisme environnemental» après la destruction le 27 mai de 1700 pommiers dans le Limousin par un "Groupement actions antipollution pesticides agricoles", alors que les vergers détruits étaient pourtant destinés à l’agriculture biologique.