Céréales
La mauvaise récolte complique le travail des moulins
La consommation de blé tendre par les moulins s’est redynamisée en 2024, selon l’ANMF. Mais en partie en raison de la mauvaise qualité de la récolte, ce qui n’améliore pas la santé financière de la filière, qui réclame le soutien des autorités. D’autant que si les exportations de farines sont à la hausse, les importations également, en provenance d’Allemagne.
La consommation de blé tendre par les moulins s’est redynamisée en 2024, selon l’ANMF. Mais en partie en raison de la mauvaise qualité de la récolte, ce qui n’améliore pas la santé financière de la filière, qui réclame le soutien des autorités. D’autant que si les exportations de farines sont à la hausse, les importations également, en provenance d’Allemagne.
![Les meuneries de l’ANMF estiment le volume d’écrasement de blé tendre des moulins français en croissance de 6 % entre les onze premiers mois de 2023 et 2024, à 4,8 Mt.](https://medias.reussir.fr/action-agricole-picarde/styles/normal_size/azblob/2025-02/20250208_083034_ok.jpg?itok=epb0Aakq)
Les moulins français iraient-ils mieux depuis quelques mois ? Les meuneries de l’ANMF estiment le volume d’écrasement de blé tendre des moulins français en croissance de 6 % entre les onze premiers mois de 2023 et 2024, à 4,8 Mt. Cette hausse aurait pu s’interpréter comme un signe que les entreprises ont davantage de moyens pour s’approvisionner. Mais ce regain s’explique en partie par la mauvaise qualité de la récolte 2024, indiquent plusieurs intervenants dans le commerce des céréales. En effet, il faut, cette année, davantage de grains pour produire la même quantité de farine, car ils sont plus petits, compte tenu des faibles poids spécifiques (PS). Globalement, le travail des grains s’avère plus onéreux en 2024-2025, avec une production accrue d’issues de meunerie.