Livraisons suspectes de levure russe dans l’UE
La Commission européenne a lancé le 13 mars une alerte après la détection, aux frontières de l’Union, d’urée non indiquée sur l’étiquette du produit dans des livraisons russes de levure destinée à l’alimentation animale. L’ajout d’urée n’est autorisé par la législation de l’UE comme additif que pour les ruminants et doit être déclaré. Bruxelles «soupçonne fortement» une «falsification intentionnelle» de la part des fournisseurs russes, avec des risques pour la santé des non ruminants, mais aussi pour les ruminants en cas de dépassement de la teneur maximum en urée. L’ajout de 1 % d’urée dans le produit accroît son contenu en protéines de 3 % et permet «un gain économique de 9 € par tonne».