Positiver l’image de l’agriculture
Echo de l'assemblée générale cantonale de Boves.
Mardi 8 janvier s’est tenue l’assemblée générale cantonale de Boves au Paraclet, sous la présidence de Jean-Luc Duban, et avec la participation de Françoise Crété, secrétaire générale de la Fdsea. Après avoir fait un tour d’horizon de l’année écoulée, Jean-Luc Duban a laissé la parole à Françoise Crété qui a présenté le programme défendu par la liste Fdsea/JA pour les élections à la chambre d’agriculture. Un participant a souligné l’importance que les productions céréalières prennent dans le département et le repli de l’élevage. Françoise Crété a d’emblée répondu : «il faut garder la diversité des productions dans la Somme, elle apporte une vraie valeur ajoutée au département».
Il existe notamment le service de remplacement pour se dégager du temps, prendre des responsabilités. Il faut y faire appel régulièrement afin de pérenniser des emplois, cela permettra également d’accroitre les compétences des agents de remplacement, et aussi de pouvoir leur offrir un emploi à temps complet, ce qui n’est pas toujours possible sur une seule exploitation.
La mauvaise image que dégage la profession a également été soulignée : «nous sommes vus comme des pollueurs et cette image est accentuée par les médias». Il est important que les exploitants mettent en valeur les bon côtés de leur profession : travail à proximité de chez soi, pas de transports, plutôt que les points négatifs. Pour que l’image s’améliore, il faut en premier lieu que le discours des exploitants se positive, en faisant apparaître les avantages du métier, explique Françoise Crété. Elle a également rappelé que la Fnsea a mis en place une campagne de publicité «Les métiers de l’agriculture. Ils font tourner la terre» pour attirer des jeunes dans le monde agricole au sens large.
Enfin, Odile Dalle, juriste à la Fdsea, est intervenue pour sensibiliser les exploitants au Sage (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) Somme-Aval. Ce Sage est élaboré par l’Ameva (Dury), un syndicat mixte qui regroupe les principales collectivités gestionnaires des cours d’eau et des milieux aquatiques. Il doit conduire à partir de l’analyse de l’existant à restaurer l’état fonctionnel des cours d’eau et des zones humides, réduire les pollutions de toutes origines, lutter contre les risques d’inondations…
«Il est primordial que les exploitants participent aux réunions organisées par la commission locale de l’eau», souligne Odile Dalle, «car des actions et règlements y seront décidés dans le périmètre du Sage et ils auront des conséquences sur l’activité agricole».