Prêt à en découdre au volant de son C15 relooké
Augustin Caure, étudiant à l’institut Saint-Eloi de Bapaume, fera partie des participants de l’auto-foot ce dimanche. Une expérience qu’il a hâte de vivre. Fous rires garantis.
Augustin Caure, étudiant à l’institut Saint-Eloi de Bapaume, fera partie des participants de l’auto-foot ce dimanche. Une expérience qu’il a hâte de vivre. Fous rires garantis.
En ce début de semaine, dans le hangar de ses grands-parents, à Warlus, près d’Airaines, Augustin Caure faisait les derniers réglages de son vieux Citroën C15, qu’il a acheté à un ami pour l’occasion. «Il faisait des auto-foot avec. Je l’avais repéré, et lui avait dit que q’il voulait s’en séparer, j’étais intéressé.»
La vielle carcasse, nommée «la Warlusienne», s’est dotée d’un nouveau look : les vitres ont été remplacées par du grillage, les rétroviseurs ont été retirés, un large pare-buffle en bois a été fixé à l’avant, et la cabine a été découpée. Même le moteur a été refait. Le système de freinage a été contrôlé. Reste à bloquer le levier de vitesse en première ou marche arrière. La star à quatre roues est prête pour l’auto-foot de dimanche, à Plaine en fête.
L’élan de joie au volant
«Ce sera ma première participation, puisqu’il faut avoir dix-huit ans et que je les ai eus le 24 août, s’amuse l’étudiant en BTS GDEA à l’institut Saint-Eloi de Bapaume, en apprentissage chez le concessionnaire agricole Agri Santerre. Et j’ai hâte ! Ça va être un bon moment.» L’auto-foot ? Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une partie de foot avec un gros ballon tapé par des voitures. Deux équipes de trois voitures se disputent un match en deux manches de huit minutes. Pas de joueur pour ôter son T-shirt ou plonger à genoux pour fêter le point. Cette fois, l’élan de joie, il se passe au volant. Le ton est donné même avant le coup d’envoi : «l’équipe qui engage en début de match doit gagner cet avantage à l’épreuve du tir à la corde», lit Augustin, qui découvre le règlement.
L’amour des vieilles machines
Le JA du canton d’Ailly-le-Haut-Clochet prend déjà beaucoup de plaisir à préparer l’événement. Mettre les mains dans le cambouis n’est pas un problème. «J’ai l’habitude de bricoler les vieilles machines. On a gardé les tracteurs de mon grand-père par passion. Ils servent encore à faire du bois.» Le plus ancien, un Someca 411 (42 chevaux) de 1964, démarre encore de temps en temps. Mais ces derniers temps, en plus du C15, c’est surtout Nénette qui a occupé son temps : un moissonneuse Case IH, Axial Flow 7088, avec laquelle il participera au moiss’batt cross. La machine connaît son job - elle aussi a été rachetée après avoir participé à plusieurs courses - et il espère qu’elle l’amènera à franchir la ligne d’arrivée en premier, même si lui participe «avant tout pour le plaisir». Augustin Caure n’a qu’un regret : que la traditionnelle soirée JA du samedi soir soit annulée. «On en profitera d’autant plus l’année prochaine», positive-t-il.