Une année 2016 plus difficile pour les exportations françaises
«L’année 2016 s’annonce plus difficile pour les exportations françaises en raison de l’épisode d’influenza aviaire qui a frappé les principales régions d’élevage de palmipèdes», annonce FranceAgriMer, le 31 mars. Le récent redressement de l’euro par rapport au dollar risque d’accentuer cette évolution. Pour autant, FranceAgriMer estime que «le marché intérieur, tiré par la progression de la consommation de poulet, devrait toutefois rester dynamique». L’année 2015 a été plutôt «positive», notamment pour le poulet. «La bonne tenue de la demande sur les marchés français et européen, ainsi que pour le grand-export ont permis un redressement de la production française (+ 5 % en volume). Le poids des importations dans la consommation française de poulet est resté stable, autour de 40 % en 2015», continue FranceAgriMer. L’organisme constate également qu’il existe «des écarts» de compétitivité «très importants entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est au sujet des industries de l’abattage-découpe de volailles». De plus, entre les différents pays d’Europe de l’Ouest un différentiel de compétitivité s’est également «creusé, en raison de l’avance prise par certains pays dans la modernisation de leurs outils (automatisation, robotisation…), notamment aux Pays-Bas et en Belgique», selon FranceAgriMer.