Zones vulnérables : accompagner les éleveurs
Les réunions d’information zones vulnérables se sont
terminées mardi dernier à Caulières.
Une cinquantaine de personnes étaient présentes lors de l’intervention à Toeufles tandis que pour Ailly-le-Haut-Clocher et Caulières seulement trente éleveurs ont fait le déplacement. Le mot d’ordre de ces réunions a pourtant été l’accompagnement. Tous les enjeux du nouveau zonage ont été abordés et clarifiés par les quatre organismes et les questions ont trouvé réponses.
Maître-mot des démarches à faire pour le 30 juin : renvoyer la déclaration d’intention d’engagement dans des travaux de mise aux normes. Nom barbare qui en a effrayé plus d’un, en réalité cette attestation n’est pas un engagement officiel dans la réalisation de travaux, loin de là ! Elle permet, au contraire, de bénéficier d’un an supplémentaire pour étudier sa situation (jusqu’au 1er octobre 2018). Il est possible d’envoyer en même temps, ou plus tard dans l’année, la demande de prolongation pour profiter d’un an de plus encore, jusqu’au 1er octobre 2019.
Continuer à se battre
Le combat n’est pas fini contre les zones vulnérables. Un recours a été déposé contre l’arrêté du 18 novembre 2016 faisant acte des nouvelles communes concernées par la réglementation. Nous attendons que celui-ci recule comme en 2012 et 2015. De plus, la directive nitrate s’applique sur deux plans d’action : un niveau national et un niveau régional.
Le plan d’action régional (PAR) ne peut que renforcer les directives nationales avec l’ajout de nouvelles contraintes liées au territoire. Pour cela, un avis de principe a été obtenu de la Dreal et de l’Agence de l’eau pour que le PAR soit maintenu à un niveau de restriction le plus bas possible, c’est-à-dire le plus proche du niveau national.
Enfin, l’étude de la situation des élevages par l’intermédiaire d’un dossier Dexel, a un prix élevé (en moyenne 500 €). Une demande a donc été déposée auprès de l’Agence de l’eau pour qu’elle prenne en charge le financement total de cette procédure. Une enquête de la chambre d’agriculture, du CerFrance et d’Avenir conseil élevage est d’ailleurs en cours auprès des exploitations pour estimer le nombre d’élevages qui seront concernées par le Dexel.
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