Agriculture et chasse
Dans le Ponthieu, le semoir à maïs sème aussi du plomb
Un accord entre la Cuma d’Estrées-lès-Crécy et la société communale de chasse permet aux chasseurs d’être indemnisés pour leur investissement dans la régulation des corvidés.
Un accord entre la Cuma d’Estrées-lès-Crécy et la société communale de chasse permet aux chasseurs d’être indemnisés pour leur investissement dans la régulation des corvidés.

Agriculteur à Estrées-les-Crécy, Arnaud Cressent n’a pas la casquette de président de la Cuma locale créée en 1986 par son père, mais il en est adhérent et profite de sa qualité de président de la société de chasse pour faire «matcher» les deux. De part et d’autre, où la bonne entente et la convivialité sont des marqueurs, on a décidé de s’associer pour lutter contre les dégâts imputables aux corvidés lors des semis, notamment de maïs. Depuis douze ans, un accord entre la Cuma et la société de chasse d’Estrées-lès-Crécy permet en effet aux chasseurs de la commune d’être indemnisés sur une base forfaitaire pour leur investissement dans le tir des corvidés en période printanière et estivale. Le principe ? C’est Arnaud Cressent qui le décrit : «Chaque année, explique l’agriculteur, la Cuma sème environ 200 hectares de maïs pour ses adhérents.