Hallencourt : échange sur les sujets d’actualités
Echo de l'assemblée cantonale de Hallencourt.
Plus de 35 personnes étaient réunies à Fontaine-sur-Somme mardi 13 janvier à l’occasion de l’assemblée générale du canton d’Hallencourt avec la participation de Thibaut Hénocque, secrétaire général adjoint de la Fdsea de la Somme. Olivier Parcy a été réélu à l’unanimité président du canton. L’assemblée est l’occasion de faire le point sur les actualités de l’année, notamment le nouveau classement en zones vulnérables proposé, le fonctionnement des différentes sections et commissions. L’adjudant-chef Claude Guyart était invité ainsi que Olivier Guyart, l’un des trois référents gendarmerie du canton. Leur intervention a permis de faire le point sur le réseau qui se met en place au sein du département. Ils ont également rappelé les dispositions à prendre sur l’exploitation et les précautions à prendre pour éviter les vols.
Gilbert Duchemin, président de l’arrondissement d’Abbeville pour la Fdsea, a glissé quelques mots sur la foire d’Abbeville. Elle se déroulera les 13 et 14 juin avec un concours de charolais, le concours du gâteau battu, un défilé avec des vêtements en lin…et bien d’autres surprises !
Mise en service d’un micro-abattoir
«La profession agricole souhaite mettre en place un micro abattoir et un atelier de découpe dans la Somme à Flixecourt. L’objectif est de pérenniser et développer la filière viande de proximité, répondre à la demande locale et rebondir face aux nouvelles donnes de la PAC», a expliqué Olivier Parcy, très impliqué dès le début sur le projet du micro-abattoir. Sa capacité s’élèverait à 800 tonnes. «L’idée est de proposer un service : chercher les bêtes chez l’éleveur, et les lui ramener sous forme de caissettes ou carcasse. Le micro-abattoir ne s’occupera pas de la commercialisation», a ajouté Olivier Parcy.
L'association Micro Abattoir 80 a décidé de constituer une coopérative ayant pour objectifs de :
- mettre en place un outil d'abattage, de découpe et de transformation à gouvernance agricole ;
- permettre à tout éleveur de faire de la vente directe de viande, dans le respect de la réglementation, quel que soit son volume, sans investir au-delà des parts sociales ;
- offrir une prestation complète, du transport en vif à la transformation, de qualité et adaptée aux différents clients (particuliers, restauration collective ...).
Les éleveurs peuvent adhérer à la coopérative proportionnellement au nombre d'animaux abattus. Olivier Parcy invite vivement les agriculteurs à s’y engager en prenant des parts sociales, soit 250 euros par UGB. A bon entendeur !