Les maïsiculteurs européens arrêtent une position commune sur la Pac d’après 2020
La Confédération européenne de la production de maïs (CEPM) a arrêté le 15 novembre une position commune sur la Pac d’après 2020, a-t-elle annoncé. Un budget conforté, une subsidiarité limitée, des outils élargis et modernisés, une approche environnementale révisée, telles en sont les grandes lignes. La future Pac doit «retrouver son caractère communautaire, en limitant la subsidiarité offerte aux Etats membres, et plus particulièrement au sein du 1er pilier», selon un communiqué. Il s’agit aussi d’adapter les outils à disposition des producteurs pour faire face à l’instabilité des marchés et du climat, améliorer leur compétitivité. Cela passe par un filet de sécurité, un paiement de base découplé, des outils de gestion de risque, l'accompagnement des investissements, l’accès à l’innovation. L’approche environnementale doit être révisée, selon la CEPM, afin de susciter l’adhésion des agriculteurs : «Le verdissement doit valoriser les démarches individuelles ou collectives des agriculteurs sans affaiblir la production, le revenu».