Loup : un rapport du Sénat propose la reconnaissance d’un droit de légitime défense
Dans son rapport d’information relatif à la gestion des loups, Cyril Pellevat, sénateur de Haute-Savoie, préconise la reconnaissance «aux éleveurs d’un droit de légitime défense», une demande forte des syndicats agricoles. En effet, le nouveau plan loup prévoit la libéralisation du tir de défense «autorisé tout au long de l’année, même si le quota est dépassé», selon le préfet coordonnateur du Plan loup, Stéphane Bouillon, mais à condition que les «troupeaux soient protégés ou reconnus comme ne pouvant être protégés». Ainsi, le sénateur veut aller plus loin, considérant que la «procédure de gradation des tirs ne permet pas toujours de répondre à l’urgence et aboutit à des situations locales parfois ubuesques».