Économie
Une culture de féveroles rentable… sous conditions
Insérer une légumineuse à graines dans les systèmes de culture betteraviers et céréaliers des Hauts-de-France est-il rentable ? C’est à cette question qu’Agro-Transfert répond à travers son projet Filoleg, dont une restitution avait lieu en février, avec un focus sur la féverole. La réponse dépend du rendement et des prix.
Insérer une légumineuse à graines dans les systèmes de culture betteraviers et céréaliers des Hauts-de-France est-il rentable ? C’est à cette question qu’Agro-Transfert répond à travers son projet Filoleg, dont une restitution avait lieu en février, avec un focus sur la féverole. La réponse dépend du rendement et des prix.

Les surfaces de légumineuses à graines sont de moins en moins importantes en Hauts-de-France. «Ceci s’explique par des rendements aléatoires, et une forte compétitivité des cultures telles que les pommes de terre et la betterave. Il y a un manque de références techniques. Nous avons voulu apporter des données technico-économiques sur la rentabilité de ces cultures», présente Manon Gipouloux, cheffe de projet sur la structuration de filière en protéines végétales chez Agro-Transfert. Fin février, elle présentait les résultats du projet Filoleg, pour «Filière locale de légumineuses à graines pour l’alimentation humaine». Elle faisait un focus sur la production de féveroles de printemps, à destination de l’alimentation humaine.