En veaux de boucherie, plus d'un éleveur sur deux utilise les médecines alternatives
«56 % des éleveurs déclarent utiliser des médecines complémentaires et alternatives (MCA) », indique une étude de l'Institut de l'élevage (Idele) parue fin octobre. Commandé par la filière et financé par FranceAgriMer, ce travail a recensé en décembre 2019 et janvier 2020 les pratiques de 107 producteurs constituant un «panel représentatif» du secteur.
Les MCA regroupent «plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques», dont l'homéopathie, l'aromathérapie (huiles essentielles), l'utilisation d'argiles, la phytothérapie, l'ostéopathie, l'acupuncture, etc. Parmi elles, les éleveurs ont surtout recours à l'argilothérapie (pour 53 % des pratiquants des MCA) et à l'aromathérapie (42 %), les autres pratiques étant toutes situées en dessous de 13 %.
Les médecines alternatives sont principalement utilisées pour traiter les pathologies digestives (80 %) et respiratoires. Réduire l'utilisation des antibiotiques est la première motivation des éleveurs utilisant les MCA (60 %). Un but partagé par les techniciens et vétérinaires également interrogés lors de cette étude.
Autre enseignement : le besoin de formation dans ce domaine, qui intéresse 79 % des éleveurs interrogés.