Abattoirs : Stéphane Travert veut de la formation plutôt que des caméras
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a donné la priorité à la formation des employés dans les abattoirs plutôt qu'à la vidéosurveillance, le 28 janvier sur BFM-TV. «Le travail que je souhaite mener, c'est à la fois renforcer les contrôles, mais aussi faire en sorte de mieux accompagner et mieux former celles et ceux qui font le travail. C'est comme cela que nous réussirons à enrayer cette maltraitance animale», a déclaré le ministre de l’Agriculture. «Aujourd'hui, il n'est pas question de mettre des agents derrière des écrans de télé - qui ne donnent d'ailleurs pas toute la réalité de ce qu'est la vie d'un abattoir- en permanence», a poursuivi le ministre, qui a évoqué des contrôles inopinés des autorités. Stéphane Travert répondait au député Olivier Falorni, qui s'est inquiété le 18 janvier de la disparition de l'obligation d'installer des caméras dans les abattoirs, dans le projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation, présenté au Conseil des ministres le 31 janvier. En effet, l'Assemblée nationale avait voté en janvier 2017 l'obligation d'installer des caméras dans les abattoirs, dans le cadre de l'examen en première lecture de la proposition de loi «relative au respect de l'animal en abattoir» d’Olivier Falorni. Cette loi n'a jamais été adoptée, mais ses dispositions devaient être reprises dans le projet de loi.