Démarrage d’une pré-réunion Cop 21 pour préparer un éventuel accord
Les ministres d’une soixantaine de pays se sont retrouvés dimanche 8 novembre à Paris pour accélérer les négociations sur un accord mondial en vue de lutter contre le réchauffement de la planète. Pour réduire le risque d’un échec, comme à la conférence de Copenhague en 2009, il a été décidé de faire venir les dirigeants dès le premier jour (30 novembre) de la conférence qui se terminera le 11 décembre. Avant ce grand rendez-vous, la «pré-Cop», réunie jusqu’au 10 novembre, devra «trouver le chemin du compromis sur le grand nombre possible de sujets», a déclaré Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, en ouvrant la réunion.
L’accord espéré à la conférence de Paris doit permettre de contenir la hausse du thermomètre mondial sous la barre des + 2° C par rapport au niveau pré-industriel. Au-delà de cette limite, les scientifiques prédisent des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les économies comme des inondations à répétition et des sécheresses. Un rapport de l’ONU a rappelé, le 6 novembre dernier, l’urgence d’intensifier les efforts : les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, présentés par 146 pays au 1er octobre, aboutiraient à une hausse probable de la température comprise entre + 3 et + 3,5° C à l’horizon 2100, loin de l’objectif des + 2° C.