Denis Lambert, PDG de LDC : «Nous pensons que ce projet est réaliste»
Denis Lambert, PDG du groupe LDC, a déclaré le 30 mars que son offre de reprise de Doux qu’il vient de déposer «est une offre qui permet de garder une solution française», lors d’une visite de presse du ministre de l’Agriculture, à Loué. «On a une certaine habitude de ce qu'il faut faire. C'est pourquoi nous pensons que ce projet est réaliste», a-t-il poursuivi. LDC a déposé une offre avec le groupe saoudien Al-Munajem et avec Terrena. Une autre offre a été déposée par l’ukrainien MHP. Le groupe Doux a été mis en liquidation judiciaire le 4 avril et les deux offres seront examinées par le tribunal de commerce, pour une décision sans doute début mai, selon Denis Lambert. Selon lui, la restauration collective et les industriels français sont des marchés offrant des marges de développement. Mais, «passer du poulet export au poulet un peu plus lourd va nécessairement demander des investissements aux éleveurs», a-t-il prévenu. «Nous souhaitons soutenir un projet crédible pour la filière et pour le territoire», a déclaré le Stéphane Travert. Le choix qui sera fait par le tribunal de commerce «devra sauver un maximum d'emplois et faire que cette filière devienne pérenne sur le territoire». Après cette décision, «l'Etat prendra ensuite totalement ses responsabilités», a-t-il assuré.