Etats généraux de l’alimentation : E. Philippe clôt les ateliers, mais pas les débats
Lors du discours de clôture des Etats généraux de l'alimentation, le 21 décembre, le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé, sur la première partie des Etats généraux de l'alimentation, de nombreux arbitrages déjà annoncés - et plutôt appréciés par les organisations agricoles. Le seuil de revente à perte (SRP) sera rehaussé de 10 % pour les produits alimentaires, et les promotions des produits alimentaires seront limitées à 34 % de la valeur du produit. En attendant, le Premier ministre souhaite que la charte relative aux négociations commerciales soit respectée, et menace de contrôles accrus et de durcissements législatifs. Sur le second chantier des Etats généraux, Edouard Philippe a laissé de nombreux dossiers ouverts, ce qui inquiète les ONG. Plusieurs plans doivent être dévoilés au premier semestre 2018, dont la teneur reste méconnue : un plan de «sortie des pesticides», un plan «Ambition Bio», un plan restauration collective, et même un plan bio-économie. Edouard Philipe a précisé l’objectif à atteindre pour l’agriculture
bio : il s’agit de 15 % des surfaces en 2022, tout en indiquant : «Auparavant, je souhaite que l’on évalue les moyens budgétaires pour y parvenir. Il s’agit d’éviter dès maintenant tout risque de dérapage budgétaire, et se retrouver dans la situation de cet été.»