Ham : Tesa, PDR, PCAEA…
Echo de l'assemblée cantonale de Ham.
Belle participation des adhérents à l’assemblée générale du canton d’Ham, présidée par Philippe Vandermeir, le 21 janvier, à Esmery-Hallon, puisqu’elle a rassemblé vingt-cinq agriculteurs, soit plus du tiers des syndiqués en présence de Marc Droy, trésorier de la FDSEA.
Au programme de la matinée, l’intervention de Stéphanie Lebègue, conseillère à la MSA de Picardie, sur le Tesa, Titre emploi simplifié en agriculture. Pour se préparer à la DSN, déclaration sociale nominative initiée en France pour les entreprises en vue de remplacer toutes les déclarations sociales au 1er juillet 2017, le Tesa va changer de nom pour devenir Titre emploi service agricole, sans que le sigle ne soit modifié.
L’utilisation plus rationnelle d’Internet pour la déclaration préalable à l’embauche et la gestion simplifiée de toutes les démarches liées à la présence d’un salarié dans une exploitation a créé quelques réactions parmi plusieurs employeurs. Le Tesa en ligne et la suppression des papiers qui en découle n’est pas encore un réflexe pour tous.
Le PDR, Plan de développement rural, a fait l’objet d’une information afin d’expliquer le lien entre les fonds européens gérés par la Région et les aides du second pilier de la Pac accessibles aux agriculteurs. Il a été détaillé ce qui concerne les aides à la surface (Maec) et les aides à l’investissement contenues dans le Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAEA).
Pour les Maec, les agriculteurs intéressés ont jusqu’au 15 mai pour déposer leur dossier. Pour le PCAEA, une première période de demandes clôturée au 30 septembre 2015 a concerné 139 dossiers éligibles dans la Somme pour lesquels il est difficile de connaître la date de versement de la subvention. Une seconde est en cours actuellement et doit se clôturer le 29 février.
Après les différents exposés, Philippe Vandermeir a donné l’occasion à Tibaud Dermigny et à Dominique Rimette, agriculteurs dans le canton, de parler de leurs investissements dans un distributeur automatique. Pour Thibaud Dermigny, il s’agit d’un distributeur de lait installé à proximité d’un supermarché local. «Cet investissement a été décidé au tout début des distributeurs automatiques, et il a bien fonctionné pendant dix-huit mois. Le changement d’enseigne a entraîné aussi un changement de clientèle, et il a été décidé de réduire l’approvisionnement aux week-ends», a expliqué Thibaud Dermigny.
Pour Dominique Rimette, il s’agit d’un distributeur de pommes de terre dans différents conditionnements. Cet investissement est plus récent que celui du collègue et vient en complément à la vente directe déjà ancienne. «Certains clients ont craint de perdre le contact avec le producteur. La plupart des achats sont le fait d’une clientèle nouvelle. Contrairement au lait, la pomme de terre n’a pas de contraintes d’ordre sanitaire. C’est plus souple, mais il faut quand même y consacrer une demie heure par jour», a expliqué Dominique Rimette.