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Les priorités des JA pour la nouvelle mandature

Entretien avec Bruno Macron, président des JA 80, et Edouard Brunet, secrétaire général.

© AAP


Quels sont les nouveaux axes définis pour votre mandature sur les deux prochaines années ?

Bruno Macron : Quatre axes ont émergé pour ce nouveau projet de mandature, à savoir la communication, l’installation, le réseau et les filières.
Edouard Brunet : Tous ces axes s’inscrivent dans la continuité de l’ancien projet de mandature, car la nouvelle équipe a à cœur de poursuivre et pérenniser les démarches déjà engagées.

Quelle est la stratégie que vous avez arrêtée en termes de communication ?
Bruno Macron : Un constat est ressorti lors de l’atelier de travail, à savoir que le succès d’un événement tel que Plaine en fête ne suffit pas. Par ailleurs, le métier d’agriculteur et les actions de communication menées jusqu'à aujourd’hui ne sont pas toujours bien compris par tous. Aussi le groupe propose-t-il pour le futur mandat de réapprendre à communiquer auprès des différents acteurs. L’objectif sera donc de valoriser le métier auprès des médias et du grand public. Pour cela, nous devons nous former avec des professionnels des médias pour comprendre quelles sont leurs attentes et comment y répondre. Notre souhait également est de parvenir à faire passer notre message auprès d’eux, sans qu’il ne soit transformé. De fait, il faut absolument que l’on comprenne leur fonctionnement.

Vous avez également abordé la question des filières. De quoi s’agit-il et que comptez-vous faire à ce sujet ?
Edouard Brunet : Si l’élevage retient toute notre attention, compte tenu de la crise agricole actuelle, nous ne voulons pas pour autant négliger les autres filières de l’agriculture. Dans les unes, comme dans les autres, les jeunes veulent être force de propositions. A cet égard, ils ressentent un besoin de mieux appréhender le fonctionnement des Organismes professionnels agricoles (OPA). D’ailleurs, nous avons déjà commencé à travailler dans ce sens, puisque des rencontres avec les OPA sont en cours (MSA, Noriap, Groupama, CerFrance, Unéal …). Outre la connaissance de leur fonctionnement interne, notre volonté est d’entrer dans les conseils et de travailler à leurs côtés afin d’être entendu et de remédier à la crise.

Vous souhaitez également développer le réseau ? Lequel et de de quelle façon ?
Bruno Macron : Quand on parle de réseau, on parle de nos adhérents. Le réseau est l’essence même du syndicalisme. Force est de constater que dans les cantons, les adhérents expriment le souhait d’une information plus ample. Notre travail sera donc de développer l’information à leur égard, mais également de récupérer l’information de tous, à l’échelle des cantons. L’idée est que l’information circule dans tous les sens. Dans tous les cas, le syndicat souhaite consacrer plus de temps au réseau, car sans adhérents, il n’y a pas de syndicalisme. Nous sommes là pour eux, et disponibles à leurs requêtes. Ils ne doivent pas hésiter à nous contacter.

Au sujet de l’installation, les JA font déjà un travail considérable. Que pensez-vous pouvoir développer de plus sur le sujet ?
Bruno Macron : Maintenir l’installation a toujours été un axe fort chez Jeunes Agriculteurs. Parmi les actions que nous voulons poursuivre, il y a les journées installation, le stage 21 heures. Nous avons d’autres projets, mais nous sommes encore au stade de la réflexion. Autrement dit, ils ne sont pas encore finalisés, mais, à terme, nous envisageons d’autres actions complémentaires. Dans tous les cas, l’objectif réel du projet de mandature de cette année est l’augmentation du nombre d’installés sur le département. Pérenniser et mettre en place de nouveaux outils via le dispositif d’accompagnement, voilà ce à quoi s’attèle le nouveau syndicat.

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