MFR Hauts-de-France : nouveaux partenariats signés
La fédération régionale des MFR signe trois nouveaux partenariats lors de sa rencontre annuelle.
La fédération régionale des Maisons familiales et rurales (MFR) des Hauts-de-France organisait ce mardi 21 juin, sa 38ème rencontre annuelle à Amiens. L’occasion pour Guy Martel, président de la fédération régionale des MFR de rappeler que notre grande région compte 22 MFR, s'appuyant sur l'implication de 308 administrateurs et 598 salariés.
3 181 élèves ont été formés cette année, à partir de la classe de quatrième vers les formations supérieures. Et 83 % des élèves sorties des MFR ont un emploi ou poursuivent leurs études. Au cours de cette rencontre annuelle, de nouveaux partenariats ont été signés et la notion d’engagement a été abordée.
Trois nouveaux partenariats signés
Oser le pari du partenariat, tel est la devise de la fédération régionale des MFR. «Un partenariat est un engagement pris entre les deux signataires dans lequel est inscrit le cadre et les objectifs qui ont été fixés permettant de créer des dynamiques au sein des deux structures signataires», explique Pierre-André Leleu, directeur de la fédération régionale des MFR Hauts-de-France. Trois nouveaux partenariats ont été signés au cours de cette rencontre. En discussion depuis deux ans, La Poste synonyme de proximité dans la ruralité comme les MFR, en pleine révolution numérique et ouverture sur la jeunesse (examen du code de la route) a signée cette convention sur le thème de «la promesse et la coopération pour le futur», indique Pierre-André Leleu. Destination Pologne est la deuxième entreprise à avoir signé le partenariat lors de cette journée. «C’est un partenaire presque devenu incontournable», explique le directeur, car nombreux sont les élèves des MFR à se rendre en Pologne lors des voyages d’étude ou stages professionnelles en entreprise. Signé la semaine dernière, un partenariat avec la Guyane a aussi été mis en place, permettant dès la rentrée prochaine l’envoie de deux élèves de la MFR de Rollancourt en stage mais aussi d’un moniteur, Rémi Vahé, montré comme un acte d’engagement par le directeur.
Oser l’engagement
«Comment donner envie aux autres l’envie de s’engager ?», poursuit Pierre-André Leleu. Rappelons que les MFR s’organisent autour d’un conseil d’administration, soit de personnes et notamment de parents d’élèves qui ont fait le choix de s’engager. L’engagement est donc le cœur des MFR. Marianne Dutoit, agricultrice, présidente de la fédération nationale du Cheval et administratrice Vivéa, était invitée à intervenir. Pour elle, trois raisons expliquent l’engagement. Il faut tout d’abord s’engager pour soi, pour une raison personnelle. Puis pour les autres et enfin pour un métier, une profession. Néanmoins, il faut «oser, avoir l’audace», explique-t-elle, «le tout étant de trouver le juste équilibre entre le travail, la vie de famille mais aussi la santé.» Pour cela, Marianne Dutoit recommande de ne pas négliger les petites motivations : «il faut accepter toutes les petites motivations», dit-elle, valoriser dès le plus jeune âge les actes d’engagements et exercer un travail d’accompagnement pour les nouveaux. L’engagement, au-delà d’apporter un «épanouissement incroyable», s’est «être acteur et auteur de sa vie et seul les gens engagés peuvent le dire», explique-t-elle. Elle finira par conclure que «toutes les formes d’engagements font avancer la démocratie et la conquête sociale. Place maintenant à vos réflexions.»