Semences
Saaten-Union veut passer de 35 000 à 100 000 ha de blé hybrides en trois ans
Les blés hybrides sont particulièrement appréciés dans des conditions difficiles parce qu’ils offrent un potentiel de rendement plus élevé.
Les blés hybrides sont particulièrement appréciés dans des conditions difficiles parce qu’ils offrent un potentiel de rendement plus élevé.
Le réseau Deleplanque – Saaten-Union veut passer de 35 000 à 100 000 ha de blé hybrides d’ici à trois ans, a-t-il annoncé le 23 mars, s’appuyant entre autres sur un meilleur « prix d’accès ». Dès cette année, « le prix d’accès proposé à l’agriculteur sera revu de façon significative : l’écart entre une lignée et l’hybride sera ramené à 2 q/ha seulement » (contre 7 à 8 q/ha jusque-là). Cela signifie un retour sur investissement plus rapide. Le semencier espère ainsi lever le principal frein à l’achat qui est le prix d’accès au blé hybride, d’après ses enquêtes.
Un changement du modèle de production est par ailleurs mené. Saaten-Union et l’obtenteur Asur s’appuient désormais sur douze partenaires en production de semences représentant une trentaine de structures de distribution. À la clé, « une adéquation entre besoins identifiés et production en local, des gains sur la chaine logistique (sur les coûts de transport, sur l’émission de CO2…) ».
L’offre génétique elle-même évolue. Le semencier promet une nouvelle génération de blés hybrides, offrant « des rendements élevés, en situations difficiles mais aussi en terres à bon potentiel, une tolérance maladies de très bon niveau (…), une qualité élevée et adaptée aux marchés ».